Présumés enlèvements au Gabon : le silence des acteurs politiques de l’opposition suscite des interrogations

Ces derniers mois, des messages (textes et vidéo) faisant état de supposés enlèvements ou de crimes de sang sont diffusés sur la toile par certains activistes. Le phénomène qui s’accentue à l’approche ou aux lendemains de moments importants de l’évolution du pays comme des élections semble pourtant laisser de marbre les acteurs politiques de l’opposition.

Que se soient vrais ou faux, les sujets liés aux « enlèvements ou de crimes de sang » deviennent récurrents et soulève beaucoup d’émoi au sein de la population partagée entre colère et le désir de mettre fin à cette problématique. Conscient de l’existence de ce fléau qui endeuille des familles, le gouvernement ne cesse cependant de prendre des mesures et de mobiliser les forces de défense et de sécurité pour mettre hors d’état de nuire les auteurs de ces actes.

Néanmoins, force est de constater le mutisme des personnalités politiques de l’opposition gabonaise face à ce problème de société. Des acteurs politiques pourtant souvent prompte à critiquer les actions du gouvernement. Un silence qui aujourd’hui donne lieu à de multiples interprétations. D’aucuns affirment qu’au regard de leur incapacité à déboulonner le Parti démocratique gabonais, ils se rangeraient derrière les agissements des personnes appelées communément activistes pour ébranler le pouvoir et créer la psychose au sein de la population pour ensuite essayer de gagner des points.

Mais si cette stratégie aux intérêts électoralistes est la leur, certaines observateurs de la vie politique gabonaises avancent que celle-ci serait préjudiciable pour eux si d’aventure une enquête parvenait à les lier à ces différentes affaires. Diffuser des fakenews peut avoir des résultats tragiques.

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