Le Conseil des ministres du mercredi 11 août dernier, a adopté un projet d’ordonnance prorogeant les mesures anti-covid-19 pour une durée de 45 jours. Selon les autorités sanitaires plusieurs raisons peuvent expliquer cette prorogation de l’état d’urgence sanitaire.
En effet, le Gabon depuis la mise en place des mesures restrictives enregistre une stabilisation des contaminations au Covid-19 marquée par un taux de positivité de 0,3 % et une baisse voir une absence des nouveaux cas actif dans certaines localités du pays.
Selon les autorités sanitaires, après la seconde vague qui a été bien gérée dans le pays, les épidémiologistes craignent une troisième vague encore plus violente. Et celle-ci sera « plus haute et plus forte que les précédentes » en raison des nouveaux variants. Des nouveaux variants qui sévissent partout ailleurs. En Afrique (au Sénégal, en Algérie, en Tunisie), mais aussi en Chine, en Guadeloupe, en Martinique ou encore en Australie où la capitale, Camberra, vient de se reconfiner.
S’ajoute le rythme de vaccination qui serait encore insuffisant. A la date du 10 août, au Gabon, 68 992 personnes ont reçu au moins une dose de vaccin (+3 283 en 4 jours), 48 760 deux doses (+2 923 en 4 jours). Ce qui signifie que seule 2,35 % de la population du pays est couverte. Nettement insuffisant pour éviter le retour du confinement et de son cortège de mesures barrières.
Des statistiques qui ont conduit les autorités à proroger l’état d’urgence sanitaire de 45 jours. Une mesure qui devrait permettre de protéger les populations contre les nouveaux variants.
Prorogation de 45 jours l’état d’urgence sanitaire : les raisons.
