Plus que jamais vomi par ces anciennes colonies, la France qui n’est plus en odeur de sainteté en Afrique Centrale semble vouloir par tous les moyens brider ces derniers. C’est du moins ce qui émane du bras de fer musclé engagé entre l’administration française et les officiels centrafricains.
En effet, depuis quelque temps déjà, certains officiels centrafricains ont été pris pour cible par l’administration française. Des attaques qui selon les autorités Centrafricaines arrivent au moment où les relations sont plus que jamais tendues entre Paris et Bangui.
La ministre des Affaires Etrangers de la RCA, Sylvie Baïpo-Temon et le Vice-président de l’Assemblée Nationale, Evariste Ngamana sont pour le moment les deux personnalités qui font les frais de cette guerre froide. Selon le quotidien du continent Africa Intelligence, le membre du gouvernement centrafricain aurait entre autres reçu début mai courant, un avis d’expulsion du HLM dont elle serait locataire en France.
Une information à laquelle cette dernière affirme ne pas avoir reçu de notification. D’autres part, la diplomate a indiqué « n’avoir jamais bénéficié de HLM, ni avoir sous-loué son logement actuel » comme avancé par l’administration française. « Je vois qu’être ministre en République centrafricaine dérange, mais je ne me reconnais pas dans ces histoires. L’administration française veut faire le buzz dans les médias, c’est son choix. Si elle veut me contacter elle a mon adresse », a t-elle déclaré à Africa Intelligence.
Cherchant toujours les noises à cette ancienne colonie surtout depuis que le leader de la plateforme Galaxie nationale, Didacien Kossimatchi et par ailleurs proche d’Evariste Ngamana a lancé ces derniers jours un nouvel appel au départ des troupes françaises stationnées à l’aéroport de Bangui-M’poko, la France a également décidé de s’en prendre à la famille du Vice-Président de l’Assemblée nationale de la RCA.
Une manœuvre grossière déjouée par le président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra qui au passage verrait derrière la réticence du Fonds monétaire international et la Banque mondiale d’engager des appuis budgétaires pour la Centrafrique, la main de Paris.