racket au Gabon: cinq policiers condamnés à 120 jours de prison.

La corruption et le racket  des automobilistes  par les forces de police et de gendarmerie n’est pas près de s’arrêter. Cinq agents des forces de police nationale viennent d’être  condamnés le 13 août dernier  à 120 jours de prison, dont 61 jours assortis d’un sursis et une amende de 300 milles francs chacun.
 
 En effet,  pour des faits de corruption passive et concussion, les agents Séraphine Mbogah la Directrice de la voie publique (DVP et quatre de ses subalternes dont Nancy Bissagou, Anouchka Bounda Milebou, Ulrich Armel Otsobi Wandzangoye et Euloge Mouelé,  sont en train de méditer sur leur avenir au gnouf.  et pour montrer l’exemple,   l’un de leur complice civile, le dénommé Gontran Abessolo a également été conduit  en prison.
 
 Selon nos confrères de media 241,  «  Les faits remontent au 2 juin dernier. Un juriste remarquait une activité suspecte à hauteur du quartier ancien Sobraga. En effet, un civil interpellait des automobilistes sur la voie publique en leur prélevant de l’argent en notant les immatriculations des véhicules. Voyant cela le juriste décide de se rapprocher de Gontran Abessolo pour le questionner sur son activité ? À ce dernier de répondre qu’il avait été engagé par les policiers assis non loin.

Au bout de plusieurs minutes d’interrogatoire, il décide de faire appel aux agents pour qui il travaillait. De là naît une dispute qui va interpeller un magistrat de passage. Informé de la situation, celui-ci décide de saisir le procureur de la République qui se saisit du dossier » relate le confrère.
 
Au cours des enquêtes les concernés ont reconnu les faits expliquant qu’ils agissaient sous les ordres de la hiérarchie. L’argent prélevé aux automobilistes était reversé au supérieur hiérarchique chaque vendredi. À ce dernier de faire le partage.
 
Au tribunal le 13 août dernier, ils ont tous été reconnus  les faits, tout en relevant que,  l’argent était reversé au supérieur hiérarchique chaque vendredi.  Des affirmations qui devraient interpeller le ministre de l’intérieur, pour remettre de l’ordre de ce ministère.

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