La tension est montée d’un cran entre les populations civiles et le contingent Egyptien de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA). Depuis le meurtre d’une jeune fille par ces derniers, les populations exigent le départ dudit contingent de la Centrafrique.
La présence des soldats des Nations unis en Centrafrique serait désormais très mal perçue par les populations résidentes. Après avoir tué une jeune fille, le contingent égyptien aurait tenté de prendre fuite, mais se serait fait rattraper par la garde du président de la République. Selon le mouvement citoyen pour l’éveil des consciences « Ce malheureux incident est survenu alors que la garde présidentielle faisait des tirs de sommation pour interpeller le contingent égyptien en fuite après avoir mortellement heurté une jeune fille. »
Face à l’impunité de cet acte, une pétition a donc été lancée par ledit mouvement dans laquelle les signataires condamnent durement l’acte, non sans préciser que « la MINUSCA refuse de reconnaître sa responsabilité et la rejette lâchement par contre sur les éléments de la garde présidentielle. » Face à cela « nous avons décidé de nous mettre ensemble avec les autres membres de la société civile pour collecter des signatures afin de demander à travers une pétition le départ de la MINUSCA », précise le mouvement.
Il faut rappeler que, le 15 septembre dernier, l’ONU avait exigé le départ des casques bleus gabonais de la MINUSCA pour des allégations jusqu’ici non prouvées. La réaction de l’ONU est très attendue pour ramener la sérénité et la sécurité dans ce pays.
RCA / insécurité : vers un départ de la Minusca
