Suite à l’annonce de la mise en liberté provisoire prochaine du président de la Confédération syndicale Dynamique unitaire, Jean Rémy Yama pour des raisons de santé avec une interdiction de sortir du territoire national. Selon les dernières informations, le syndicaliste restera finalement en prison pour un nouveau chef d’accusation.
Un coup dur pour Jean Rémy Yama et ces avocats qui jubilaient déjà à l’annonce faite dernièrement par le juge d’instruction Charlène Magalie Makobia Oyé de remettre ce dernier en liberté provisoire. Une courte victoire car sitôt annoncé que déjà un nouveau chef d’accusation l’oblige à demeurer à la prison centrale le temps de faire toute la lumière sur les nouveaux éléments l’incriminant.
En effet, le procureur de la République, André Patrick Roponat a à nouveau décidé de placer sous mandat de dépôt pour des faits de détournements de fonds, le désormais ancien fonctionnaire radié des effectifs de la fonction publique et néanmoins syndicaliste, Jean Rémy Yama. Selon les dernières informations reçues, une instruction judiciaire a été ouverte à ce sujet.
« Sur cette seconde procédure, Jean Rémy Yama est poursuivi sur le chef de détournements de deniers publics en raison des fonds qu’il aurait reçu en 2011 pour la viabilisation du site destiné à la construction de logements pour les enseignants de l’enseignement supérieur, mission confiée à la SCI Serpentin dont il était le gérant. C’est sur la base de cette accusation qu’une instruction a été ouverte au sein du premier cabinet d’instruction spécialisé », a expliqué l’un de ses avocats, Me Martial Dibangoyi-Loundou.