C’est en tous cas ce que pense, le ministre de la justice Erlyne Antonela Ndembet Damas, pour ce qui est des réformes du droit de la famille, et la position de certains conservateurs de la tradition. Ces différents projets de lois en examen font partie du processus de réflexion pour améliorer le vivre ensemble des Gabonais.
En effet, l’annonce des réformes du droit de la famille a entraîné une levée de bouclier dans la société notamment au niveau des couches les plus conservatrices de la société. Ces derniers estiment qu’il ne faut pas changer les traditions et la culture gabonaise. Mais pour le ministre de la justice, les retours des débats au sein de certaines couches de la société sont positifs.
A en croire le ministre de la justice, dans son interview sur Jeune Afrique, « ces projets de loi ont le mérite d’avoir permis un débat dans toutes les couches de la société. L’argument de la culture et des traditions est une échappatoire car nos traditions ont toujours donné une place privilégiée à la femme ; pour preuve, le Sceau de notre République la représente.
Comme pour tous changements, les résistances ne sont pas nécessairement une preuve de rejet mais, elles font partie du processus de réflexion commun qui participe à l’avancée de tous pour un mieux vivre ensemble. D’ailleurs, il est important de parler aussi de toutes les personnes en accord avec ces mesures qui vivent déjà la réalité de ce partenariat social entre l’homme et la femme : entre les époux », a relevé Erlyne Antonela Ndembet Damas, le ministre de la justice dans son interview accordée au journal Jeune Afrique.
C’est donc des réformes sur la famille qui, contrairement à ce que pense certains conservateurs des traditions, qui devrait améliorer le vivre des familles gabonaises.
