Lors de la conférence de presse tenue par le ministre de la Fonction Publique, Madeleine Berre ce jeudi 13 janvier, le membre du gouvernement s’est voulue plus rassurant en ce qui concerne la régularisation des situations administratives des agents de l’Etat comme souhaité par le premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda sous les très hautes instructions du président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Il faut dire que la régularisation des situations administratives des agents publics de l’Etat ont été traitées dans les contraintes des mesures de l’arrêté n°390/PM/MFPMSPRE du 20 août 2018 portant gel des recrutements, examens et concours. Titularisations, avancements et reclassements après stage dans la fonction publique, à l’exception des secteurs de l’éducation, de la santé, de l’enseignement supérieur et des forces de défense et de sécurité.
Cette réflexion de la méthodologie de régularisation des situations administratives avait été initiée dès le début de l’année 2019 et validée en conseil des ministres du 23 mars de la même année. En effet, selon les autorités, ce plan de régularisation prenait en compte l’année 2019-2020 pour les secteurs prioritaires. Ledit plan a ainsi permis de régulariser pas moins de 3988 situations administratives.
Dans l’éducation nationale l’on note 1933 cas, au niveau de la santé 317 situations, dans l’enseignement supérieur 173 et enfin dans la sécurité pénitentiaire 1575. Une excellente pour les fonctionnaires gabonais qui ne peuvent que se féliciter du travail abattu par l’équipe gouvernementale de Rose Christiane Ossouka Raponda.
« En l’espèce, tout a reposé sur la méthodologie. Manifestement, sur ce dossier, celle proposée par le chef du gouvernement a porté ses fruits. Nous, syndicats, y avons adhéré », déclare un responsable de la Fecorefi.
