Le patron du Fonds pour l’environnement mondial, Carlos Manuel Rodriguez a reconnu lors du Congrès mondial de la nature de l’Union internationale de conservation de la nature (UICN), organisé en France, le rôle joué par le Gabon dans la régulation du climat.
« Sans le Gabon, il n’y aura pas de pluie dans certaines partie d’Afrique… ». A Marseille en France, à l’occasion du Congrès mondial de la nature de l’Union internationale de conservation de la nature (UICN), l’ancien ministre de l’Environnement du Costa Rica, président de cette institution, reconnaît le rôle joué par le Gabon dans la régulation du climat.
« Il faut (…) récompenser les pays qui ont maintenu leur couverture forestière » comme le Gabon. Pour Carlos Manuel Rodriguez, patron du Fonds pour l’environnement mondial, organisme de financement multilatéral, le Gabon est un modèle de résilience climatique qui doit faire école.
Et pour cause, premier pays à être récompensé fin juin dernier par la Norvège pour ses efforts contre la déforestation de sa forêt, le Gabon recevra graduellement 17 millions de dollars américains via l’Initiative pour la forêt d’Afrique centrale (CAFI), organisme lancé en 2015 par l’ONU et des pays tiers.
C’est la première fois qu’un pays est récompensé pour ses efforts de conservation de sa forêt. « Ce partenariat avec le Gabon est une manière d’apprendre », et « une formidable occasion de parler du prix du carbone », estime cependant l’ancien ministre de l’environnement du Costa Rica.
Une reconnaissance qui devrait amener les pays pollueurs et les organismes internationaux à mieux huiler leur stratégie de lutte contre les changements climatiques. Cette réunion a également permis de démontrer que les pays de la sous-région d’Afrique centrale méritent une attention particulière en ce qui concerne le plan d’adaptation climat.
Régulation du climat : le rôle du Gabon reconnu à l’UICN
