C’est le jeudi 21 octobre dernier, que le conseil d’administration de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), a annoncé par courrier aux autorités gabonaises la réintégration du Gabon dans cette organisation.
En effet, après avoir été exclu en février 2015 pour avoir soumis un rapport de Validation hors du délai convenu, le gouvernement a multiplié des mécanismes de bonne gouvernance et de transparence pour réintégrer l’ITIE.
Helen Clark, la présidente du Conseil d’administration de cet organisme mondial a déclaré : « Nous sommes heureux d’accueillir à nouveau le Gabon en tant que pays mettant en œuvre l’ITIE, et nous nous réjouissons de travailler ensemble pour promouvoir l’ouverture, renforcer la gouvernance et éclairer le débat public au Gabon».
Dans son courrier à l’ITIE, Ali Bongo a fait remarquer que : « Dans un contexte particulier marqué par la double crise sanitaire et économique (…), l’Etat gabonais entend réagir par une amélioration significative de sa gestion publique. Celle-ci passe notamment par un effort accru de transparence de nos revenus et dépenses liées aux ressources extractives que nous exploitons. »
C’est pourquoi, l’ITIE Gabon a élaboré un plan qui permettra d’améliorer la gouvernance et la transparence des industries extractives, pour gérer le secteur d’une manière qui soit à l’origine d’une croissance économique inclusive et un développement durable.
Cette réintégration est également le fruit du travail des collaborateurs du chef de l’Etat en tête desquels, Noureddin Bongo. C’est donc une récompense pour les collaborateurs du chef de l’Etat