C’est du moins l’annonce faite récemment par le ministre de l’Education nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq lors de son passage sur le plateau de Gabon 1er, faisant expressément allusion aux chefs d’établissements qui exigent aux parents d’élèves de payer les frais d’inscription et de réinscription.
« Cette situation n’est pas tolérable. Nous ne pouvons pas tirer toujours les choses vers le bas, ce n’est pas tolérable, beaucoup de familles gabonaises tirent le diable par la queue, le président de la république dans son discours à la nation est revenu sur la vie chère et ce n’est pas nous qui sommes investis d’une petite parcelle de pouvoir sur le plan administratif qui allons fouler au pied cela », a déclaré le membre du gouvernement.
En effet, depuis le début de cette rentrée scolaire, il est exigé aux parents d’élèves de payer les frais d’inscription et de réinscription de leurs enfants dans des établissements partenaires de l’État en ce qui concerne l’orientation et la prise en charge des frais pour la scolarisation des apprenants. Des frais qui normalement sont à la charge de l’État.
«J’ai demandé que des enquêtes soient faites, s’il s’avère qu’il y a des chefs d’établissements qui ne respectent pas ce qui a été dit par la hiérarchie que j’incarne, des sanctions administratives seront prises » a t-elle précisé sur le plateau de nos confrères de Gabon 1ere. Selon certaines informations reçues, la raison principale qui justifie ce comportement et qui est avancée par les établissements indexé serait le non-paiement de la part de l’État des fonds visant à absorber les frais de scolarité.