L’Agence Française de presse (AFP), a récemment publié un reportage sur « des enfants (qui) survivent en travaillant à la décharge » de Mindoubé. En lieu et qui a remis sur la table le sempiternel problème du choix des reportages des médias français sur le Gabon. Sur les réseaux sociaux, c’est plutôt des railleries auxquelles a eu droit ce média.
En effet, l’Agence Française de Presse (AFP) est désormais reconnue pour son « misérabilisme » et son « tiers-mondisme » à travers ses reportages. Celui réalisé dernièrement sur des enfants « travaillant » à la décharge de Mindoubé, illustre parfaitement ce fait. « Larry trimballe tant bien que mal un sac plus grand que lui rempli de ferraille. En haillons et les bottes en caoutchouc pleines de terre, ce chétif garçon de 8 ans déambule dans la décharge de Mindoubé de la capitale gabonaise Libreville, à la recherche d’objets en cuivre ou en aluminium qu’il pourra ensuite revendre. Comme lui, des dizaines d’enfants vivent et travaillent à Mindoubé sous une chaleur accablante », relève le journaliste dans son reportage.
Du « déjà vu », à plusieurs reprises dans les chaînes de télévision française. Pour un universitaire gabonais, « Ce phénomène des enfants qui se rendent ponctuellement sur la décharge de Mindoubé, et qui n’y travaillent donc pas à plein temps comme le reportage pourrait le faire croire, est marginal. Cela ne concerne qu’un tout petit nombre d’enfants. Or, on pourrait, à lire l’article, croire qu’il s’agit d’une généralité », a souligné l’universitaire.
C’est donc un reportage qui vient confirmer les sondages français qui affirment que la profession de journaliste ne serait plus très appréciée par la population de ce pays. Il leur est souvent reproché de prendre plus position pour les hommes politiques, au lieu de relayer les faits.
