Invité de l’émission « Face à vous » du vendredi 25 juin dernier, le ministre d’Etat, ministre de l’Eau et de l’Energie, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a apporté des explications sur la problématique du stress hydrique dans le pays. Selon le ministre d’Etat, les phénomènes à l’origine de ce problème seraient en train d’être réglés par le gouvernement.
Avec une pluviométrie significative et un potentiel souterrain important, le Gabon n’arrive pas à régler le problème du stress hydrique. Le ministre d’Etat, ministre de l’Eau et de l’Energie, Alain-Claude Bilie-By-Nze, pense que trois phénomènes seraient à l’origine du stress hydrique dans le pays.
A en croire le Ministre d’Etat, « le premier phénomène est un manque de planification depuis des années, si vous vous souvenez les grands travaux à Libreville ont été réalisés pour l’essentiel au milieu des années 1970, on préparait l’OUA 1977, il y a plus de 40 ans, et à cette époque Libreville c’était à peu près 200 -250 mille habitants. Nous tutoyons le million d’habitants d’aujourd’hui, il y a eu un problème de planification.
Et donc nous avons trois phénomènes, le premier phénomène, c’est la question de la production qui n’est pas suffisante, le second phénomène c’est la question des conduites pour amener l’eau chez l’habitant, il y a le vieux Libreville qui a des conduites qui sont vieilles et dépassées, le troisième phénomène les nouveaux quartiers tels que, Akanda , Agondjé Nzeng-Ayong, qui se sont créées après les premiers grands travaux de Libreville et où il manque de l’adduction d’eau pour apporter de l’eau aux populations », a expliqué le ministre d’Etat, ministre de l’énergie et ressources hydrauliques, Alain Claude Bilie By Nze.
Des phénomènes à l’origine du manque d’eau dans le Grand Libreville et à l’intérieur du pays. Le ministre d’Etat a donc annoncé la mise en place des grands travaux et projets qui devraient dans trois mois régler cette problématique.