La politique tarifaire pose problème dans le pays depuis des années, les deux textes qui fixent les prix de transport, n’obéissent plus et ne correspondent plus à la réalité du pays. Il existe désormais une déréglementation factuelle des prix dans le secteur. Invité de l’Émission face à vous, Le ministre des transports, Brice Constant Paillat a exposé les problèmes auxquels sont soumis les prix de transports ces dernières années.
Depuis la loi 3/71 qui régule les transports routiers dans le pays, la responsabilité de l’Etat est celle de déterminer la politique tarifaire, mais les prix sont fixés par les opérateurs. Ensuite en 1989, est intervenu une loi, pour la libéralisation de la fixation des prix. A en croire, le ministre des transports, « Il y a eu que nous avons assisté à la dérégulation factuelle, nous avons deux textes fondamentaux qui fixent les prix. Un de février 1976 et un texte de 1984 qui fixe de façon forfaitaire les tarifs de transport terrestre notamment les prix de taxis et celui de 1984 qui est venu abroger celui de 1976, fixait les prix mais à des conditions.
Il s’agissait de rapporter les prix à la nature de la route, selon que nous étions dans une route revêtue ou non revêtue, il y avait un prix au kilomètre, dans une route revêtue le prix était de 50 fcfa et non revêtue le prix était de 35 fcfa le kilomètre », a indiqué le ministre des transports, Brice Constant Paillat.
En effet, plus de 30 ans après, ces prix n’ont plus cours, ils sont fixés de façon factuelle, sans que les textes n’aient été dénoncés. Désormais c’est le marché qui fixe les prix. Autres problèmes, c’est la multiplication des acteurs, tels que, les clients, les acteurs institutionnels. Les transporteurs estiment donc qu’il y a trop de taxes, le marché s’est dérégulé lui-même. L’on ose espérer que les entreprises publiques de transports, pourront ramener les tarifs vers le bas au fil des années.