L’information fait le tour des médias depuis quelques jours. Le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi aurait été contraint de renoncer au siège du conseil de sécurité de l’ONU.
En effet, les autorités gabonaises en tête desquelles, le chef de l’Etat, Ali Bongo ont manifesté ces derniers mois, leur droit de briguer le siège de membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU. Un siège réservé à l’Afrique centrale à partir de 2022, Le Gabon ayant le soutien de l’Union africaine, sa candidature ne souffrait d’aucune contestation.
La diplomatie gabonaise vient une nouvelle fois de connaître, quelques prouesses avec cette décision du président de la RDC de renoncer au siège du conseil de sécurité de l’ONU. Et ce, en violation des textes règlementaires de l’Union Africaine.
« Le président en exercice de l’UA [Union africaine] ne peut pas être celui qui bafoue les règles de l’organisation », explique un ministre des Affaires étrangères d’Afrique australe. D’autant que le président RD congolais est accusé de vouloir occuper un siège au Conseil de sécurité de l’ONU pour des raisons strictement personnelles. Anticipant une élection présidentielle chaotique, il y verrait un moyen de prévenir d’éventuelles sanctions internationales à son endroit.
La forte mobilisation des autorités gabonaises, notamment des ministres gabonais des Affaires étrangères, Pacôme Moubelet Boubeya, et de la Défense, Michaël Moussa, ont contribué à la résolution de ce problème. Le chef de l’Etat, Ali Bongo qui a su jouer sa partition en restant serein, avec son homologue le président de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, ont réussi à faire plier le chef de l’Etat de la RDC et ramener de l’ordre dans la maison commune.