Société / mesures gouvernementales : le collectif des établissements de nuit souhaite la réouverture de leurs structures

Désespéré et très endetté depuis la crise sanitaire, le  collectif des établissements de nuits du Gabon CENG appelle à la réouverture des boites de nuits et bars après 21h.
 
En effet, le de la décision de la cour constitutionnelle  de suspendre   l’arrêté n°559/PM, fixant l’entrée en vigueur des nouvelles mesures gouvernementales de prévention, de lutte et de riposte contre la propagation de la covid-19,  ne ferait pas les affaires des responsables des établissements de nuit. En conclave le 21 décembre 2021 dernier,  le collectif des établissements de nuit du Gabon (CENG) a invité le gouvernement à autoriser la réouverture de leurs structures après les heures du couvre-feu.
 
« Aussi, invitons-nous à travers ce communiqué de presse, le gouvernement à dissocier dans l’arrêté querellé les problématiques soulevées par le COPIL CITOYEN, tel que la gratuité des tests ou la non obligation vaccinale, de la réouverture de nos établissements de loisirs après les heures de couvre-feu pour les personnes uniquement vaccinées » indique le CENG dans son communiqué.
 
Avant de souligner que les établissements de nuit,  ne   « souhaitent pas être les dommages collatéraux de la saisine de la cour constitutionnelle par le COPIL citoyen ». Depuis le 13 mars 2020, les acteurs du monde de la nuit sont abandonnés à eux-mêmes nonobstant le fait que le « secteur emploie des dizaines de milliers de nationaux et représente des recettes conséquentes pour les caisses de l’Etat via la TVA, la patente et les impôts. »
 
C’est donc une suspension de l’arrêté du premier ministre très contestée par les responsables des établissements de nuit, qui voyaient en cet arrêté,  un moyen de relancer  leurs affaires. Des activités qui,  depuis la crise sanitaire, tournent au ralentie.
 

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