Depuis quelques années, la politique française en Afrique est en perte de vitesse. Et pour tenter de regagner quelques positions en Afrique, les autorités de ce pays viennent de communiquer sur un sommet qui s’est ouvert à Paris ce jour, et les objectifs sont bien loin de la réalité.
En effet, les autorités françaises sont conscientes que les Etats africains veulent revoir leurs stratégies économiques et les relations qui lient l’Afrique francophone à la France. La baisse vertigineuse de son influence dans le continent illustre bien ces faits.
C’est ainsi qu’en 2019, les équipes de Jean Yves Le Drian ont commandé une l’étude de Hervé Gaymard commandé par les Equipes de jean yves le Drian en 2019, avait démontré les véritables ambitions de la France à travers ces réunions. Le thème du rapport qui lui a été livré était : « Relancer la présence économique française en Afrique : l’urgence d’une ambition collective à long terme ».
C’est pourquoi, le président de la République, Emmanuel Macron, a officiellement convoqué un sommet dénommé : « Sommet sur les économies africaines ». Un sommet qui se tient sans la présence gabonaise. Toute chose ayant suscité moult réactions dans les réseaux sociaux. A en croire, un diplomate africain, Libreville reste un partenaire stratégique majeur.
« Le Gabon est l’un des pays les plus engagés dans la défense de l’Accord de Paris. Son rôle en la matière est unanimement reconnu sur la scène internationale », indique-t-il, rappelant que « le Gabon préside le groupe des négociateurs africains sur le climat à l’occasion de la COP 26 ». « En outre », ajoute-t-il, « le Gabon est l’un des rares pays stables dans la sous-région où les conflits pullulent, comme c’est le cas en Centrafrique, dans le nord du Cameroun, au Tchad ou encore dans l’est de la RDC ».
« Enfin », complète le diplomate, « le Gabon reste un partenaire économique majeur pour la France. Prenez Eramet, une des rares sociétés minières françaises dans laquelle l’Etat français est présent au capital. Celle-ci exploite 100 % de son manganèse, un métal stratégique pour la transition énergétique, au Gabon ».
Qu’à cela ne tienne, le fait que le Gabon n’est pas reçu d’invitation laisse toutefois penser que, la France serait en train de bouder le Gabon, pour sa diversification des partenaires.