Championne de France plusieurs fois dans sa catégorie, Virginie Aymard, 26 ans, avait renoncé à l’équipe de la France de Judo pour le Gabon. Une décision qui l’avait éloigné des compétitions depuis 2019.
En effet, c’est en 2019 que la judokate gabonaise décide de renoncer à sa nationalité sportive française pour combattre sous les couleurs du Gabon. Malgré son palmarès élogieux, l’athlète a souvent regretté le mutisme des autorités gabonaises, pour ce qui est de son engagement.
Gabonaise de mère, son refus de combattre pour la France est vécu à ce jour par les instances sportives Françaises comme un affront. Elle est interdite de toute compétition internationale jusqu’en mars 2022. Une décision qui va pénaliser la jeune athlète, pour ce qui est de sa participation aux Jeux olympiques de Tokyo.
Pourtant, fort du soutien de ses parents, les autorités sportives françaises renoncent finalement à faire appliquer en totalité cette interdiction et libèrent Virginie de tout engagement envers la fédération française de Judo. Classée numéro quatre en Europe, malgré deux années sans compétitions, Virginie Aymar représente l’espoir du judo gabonais.
Ainsi, l’on espère que la nonchalance du ministère des Sports dirigé par Franck Nguema sera réglée, pour permettre à la jeune sportive, de bénéficier comme les autres athlètes à l’exemple de Sarah Mazouz, 34 ans et Anthony Obame, 33 ans des bourses sportives annoncées par le ministère des Sports, il y a quelques semaines.