C’est ce qui ressort des dernières déclarations du chef d’État français, Emmanuel Macron, à la suite du décès d’Idriss Deby Itno. L’ancienne puissance coloniale, est favorable au schéma arrêté par les autorités tchadiennes, qui viennent de placer en attendant la prochaine élection présidentielle, le fils d’Idriss Deby Itno à la tête du pays.
Les autorités françaises et son chef d’Etat affirment être attachées à la stabilité de la région, et soutiennent les autorités tchadiennes dans leur démarche de mettre en place une nouvelle organisation et un nouveau schéma, en vue de l’organisation d’une nouvelle élection présidentielle au Tchad.
Paris « exprime son ferme attachement à la stabilité et à l’intégrité territoriale du Tchad », indique l’Élysée dans son message de condoléances, où il assure que « la France perd un ami courageux » avec la mort du président tchadien Idriss Déby Itno. Il a également insisté pour une « transition pacifique » chez son allié dans le Sahel.
Pour conduire cette transition et remplacer l’ancien chef de l’Etat, Idriss Déby, au pouvoir depuis 30 ans et partenaire clé des Occidentaux dans la lutte contre les djihadistes au Sahel, son fils, le général Mahamat Idriss Déby, âgé de 37 ans, a été placé à la tête d’un conseil militaire, dont Paris relève qu’il est « chargé de conduire une transition politique d’une durée limitée ». A son terme, une élection présidentielle sera organisée à laquelle ce dernier pourra participer.
Une position des autorités françaises, très bien perçue par les africains, qui ont souvent vu d’un mauvais œil l’ingérence de la France dans les affaires africaines.
