La récente tournée interprovinciale initiée par l’ancien vice-président gabonais, et candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle de 2023, Pierre Claver Maganga Moussavou et son équipe a semble-t-il été un long périple tant il avait toutes les peines à rassembler du monde à chacun de ses passages.
Exception fait de la province de la Ngounié à Mouila plus précisément dans la localité de Moutassou où sa délégation a eu du répit. Il ressort selon certaines indiscrétions qu’ils ont en majorité été obligé de faire du racolage et proposer entre autres à la population de Port-Gentil dans la province de l’Ogooué Maritime une modique somme de 2000 francs pour assister au rassemblement.
« Un radin cet homme là. Avec tout ce qu’il a, c’est deux mille francs qu’il propose aux gens. Il ne respecte même pas sa position. Moi quoi, j’ai pris oh et je suis retourné à mes occupations. Que quoi, c’est l’argent de mon pays, on ne refuse pas l’argent mais ce n’est pas pour autant que je vais rester assis là pendant des heures à les entendre jouer leur violons. Le disque est rayé pardon », aurait déclaré un porgentillais.
Avec un parti en déclin comme bien des formations politiques de l’opposition du fait des multiples désertions, des ténors qui ont finalement accepté la main tendue du Chef de l’Etat et rallié le parti de masse. Le président du parti social démocrate ( PSD), Pierre Claver Maganga Moussavou essayerait tant bien que mal de regagner du terrain avant l’échéance de 2023.
Pour ce faire, le bouvier de Moutassou envisage de reconquérir le 1er siège de la ville de Mimongo en investissant le professeur d’histoire géographie, Andréa Gislaine Mbigou pour les partielles d’octobre 2022 organisée par le centre gabonais des élections (CGE). Un challenge politique qui s’annonce assez rude au regard des candidatures pléthoriques actuellement manifestées.