Instituée depuis le 2 février 1971, la Journée Mondiale des Zones Humides, a été célébrée dernièrement à l’université Omar Bongo de Libreville et à l’auditorium du Ministère des Eaux et Forêts. Une journée célébrée en présence de plusieurs chercheurs et des organisations non gouvernementales, la nécessité de préserver et de gérer les zones humides a été aux centres des débats. Placée cette année sous le thème « Zones humides et eaux », cette journée était l’occasion de sensibiliser l’ensemble des participants sur l’importance d’une bonne gestion des zones humides.
C’est à travers des activités de randonnées pédestres et conférences-débats que les invités et conférenciers ont célébré cette journée des zones humides. Organisée par la Direction Générale des Ecosystèmes Aquatiques (D.G.E.A) en collaboration avec l’Université Omar Bongo (UOB), cette manifestation a permis au ministère de tutelle, et aux scientifiques, de démontrer une fois de plus, l’importance des zones humides et la nécessité de bien gérer ces zones. Instituée depuis le 2 février 1971, elle commémore la signature de la Convention sur les zones humides, dans la ville iranienne de Ramsar.
« Ailleurs dans le monde, les zones humides, qui figurent parmi les écosystèmes les plus importants, ne cessent en effet de reculer ou disparaître. Leur dégradation contribue à l’affaiblissement de la résilience des écosystèmes et surtout expose les aménagements urbains à des inondations de plus en plus fréquentes et extrêmes. Nous n’avons pas 50 ans devant nous pour infléchir la tendance. Engageons-nous à gérer les zones humides et l’eau de façon responsable », a souligné le ministre le Pr Lee White.
Pour rappel, le Gabon a adhéré depuis le 30 avril 1987 à la Convention de Ramsar et a inscrit neuf (9) sites couvrant une superficie de 30.017, 69 km2 sur la liste des Zones Humides d’Importance Internationale (ZHII). Le Gabon étant un acteur majeur dans la lutte contre les changements climatiques et la préservation de l’environnement, le chef de l’Etat, attache de l’importance à ce secteur.